Veillée pascale 2015
7 lectures (voir missel)
+ Romains 6, 3-11
Psaume 117
Marc 16, 1-8
Samedi 4 avril
Le Samedi saint, l’Église demeure auprès du tombeau de son Seigneur. Elle médite la passion et la mort du Christ. Elle s’abstint de célébrer le sacrifice de la messe : la table de l’autel reste nue jusqu’après la Veillée pascale, cette attente nocturne de la résurrection. Alors éclatera la joie de Pâques, joie qui débordera en cinquante jours de fête.
Missel romain
Aujourd'hui, samedi Saint, Jésus est au tombeau. L'église est en silence ; silence de la peine, silence de l'absence ... Mais aussi silence de l'espérence qui attend.
Le temps de l'attente.
Il ne se passe rien. Rien de visible ; ou plutôt, soyons attentifs à l’absence. Dans le tabernacle, il n’y a plus d’hosties consacrées comme l’indique sa porte ouverte et l’absence de lumière. L’autel est nu. Le crucifix peut être voilé.
C’est comme une absence de Dieu. Où est ce Dieu puissant et absent dans la misère des hommes ?
Quelle désespérance pour l'humanité si tout s'arrêtait là.
L’Église célèbre la résurrection du Christ :
Au cours de la Vigile Pascale, veillée nocturne dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 avril 2015. C’est le cœur et le sommet de l’année liturgique. Elle débute par le feu nouveau allumé dans la nuit sur le parvis, lumière du Ressuscité transmis à tous. Traditionnellement, des adultes demandant le baptême sont baptisés au cours de la veillée pascale. Les chrétiens sont invités à renouveler leur profession de foi baptismale.
La liturgie exprime la joie de la résurrection : les cloches sonnent dans la nuit. On chante à nouveau Alléluia : louange à Dieu !
Samedi 4 avril