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Publié par Doyenné Pau-Périphérie

Quelle est "l’histoire" de votre vocation sacerdotale ?

Plusieurs appels ont retenti en moi, avant d’avoir pu répondre « oui ».

Tout d’abord au sein de ma famille humaine. Né en 1967 à Pau, de parents venant du Portugal. Ils ont emmené avec eux cette foi profondément ancrée dans leur histoire, dans leur vie. C’est cette même foi qui m’a interpellé lorsque, enfant je retournais en vacances au village natal de mes parents. Je me souviens avoir été marqué par les églises pleines le dimanche, par la prière fervente de ma grand-mère qui m’a appris " Pai Nosso" et "Ave Maria", mais aussi par ce prêtre qui semblait avoir une place centrale dans le village. Il était le porte-voix des sans-voix ; n’hésitant pas à s’élever haut et fort, contre l’exploitation de la pauvreté… Au Portugal Dieu fait partie de la vie. Rares sont les conversations ou les salutations qui ne mentionnent pas Dieu.

Que ce soit chez les anciens ou les plus jeunes. «  Que Deus te guia  ».

JPEG - 33.5 ko

En France, Dieu me semblait beaucoup plus distant. Difficile de se dire chrétien. J’ai dû apprendre à reléguer Dieu à la sphère privée. Puis vient la rencontre avec plusieurs prêtres qui m’ont marqué. Notamment lorsqu’un jour en 6ème, l’abbé José Bourau est venu témoigner de sa vocation, quelques semaines avant son ordination. Pour la première fois j’ai osé exprimer l’importance de Dieu dans ma vie et j’ai ressenti un appel profond à suivre le Christ. Mais l’Eglise me semblait inaccessible… Trop loin de mon milieu de vie, de mon mode de pensée…

Je me sentais "trop pauvre" pour pouvoir prétendre servir Dieu et mes frères en tant que prêtre.

Puis vient la rencontred’un mouvement d’Eglise : la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne). Ce fut pour moi une révélation. Alors que j’étais en formation, au CFA de l’Ousse des bois à Pau en vue de devenir menuisier-ébéniste, j’entendis raisonner en moi, comme une délivrance :

« Un jeune travailleur vaut plus que tout l’or du monde,
parce qu’il est Fils de Dieu
 ».

JPEG - 28.8 ko

C’est là que j’ai découvert la force de l’Évangile. La proximité du Christ avec les plus démunis. Le christ, l’Évangile, prenaient petit à petit visage.

Le temps de coopération au Tchad, après deux ans de premier cycle de séminaire à Dax, a confirmé mon désir de suivre le Christ au plus prêt pour pouvoir le transmettre à mes contemporains. Ces hommes et ces femmes, vivant dans la pauvreté matérielle la plus extrême, portent en eux la richesse la plus sublime qu’il soit : la Foi en Jésus Christ.

Enfin les différents lieux d’insertion paroissiale, m’ont fait découvrir des communautés vivantes, faites d’hommes, de femmes et de jeunes remplis d’espérance. Prêtres et diacre, m’ont transmis leur zèle apostolique et leur amour de l’Église.

 

Quelles sont vos joies sacerdotale ?

JPEG - 15 ko

Beaucoup de joies ont retenti, dans ma vie de prêtre. Impossible de les énumérer en quelques lignes.

Ce qui continue d’illuminer mon cœur de prêtre ?

— C’est la Foi solide et engagée des baptisés qui, envers et contre tout, témoignent de l’Evangile qui les fait vivre.

— Ce sont ces jeunes qui, dans le contexte difficile de notre société, découvrent Jésus-Christ et se laissent interpeller par la Bonne nouvelle de l’Evangile. Je suis toujours admiratif de voir comment l’Evangile est capable de transformer une vie.

— C’est la fraternité que je peux vivre chaque jour avec mes frères prêtres, avec qui je suis appelé à collaborer au fur et à mesure de mes missions, et avec mes frères prêtres du Prado avec qui j’entretiens ce lien privilégié avec l’Évangile. Avec eux j’apprends chaque jour à suivre Jésus-Christ au plus près.

JPEG - 21.9 ko

— C’est ma collaboration quotidienne avec les laïcs qui avec dévouement, gratuité, amour, donnent de leur temps pour l’Église. Chacun, avec son charisme propre, est porteur d’espérance. Ensemble nous témoignons de cette Église composée de mille et un visage, désireuse de transmettre ce qu’elle à reçu et de faire vivre la communauté qui lui est confiée.


Une devise ?

La devise choisie pour mon ordination diaconale reste toujours d’actualité :

« Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées »

Luc 12, 35

Témoignage Sacerdotal : Victor Gomès

 

Cette semaine, c’est au tour de Victor Gomès de nous donner son témoignage : 
- Doyen du doyenné Pau-Périphérie 
- curé de la Paroisse Saint Ambroise en la Vallée Heureuse, Mazéres-Lezons


Quelle est "L’histoire" de VOTRE vocation sacerdotale ?

Plusieurs appels ont retenti en moi, avant d’avoir pu répondre « oui ».

Tout d’abord au sein de ma famille humaine. Né en 1967 à Pau, de parents venant du Portugal. Ils ont emmené avec eux cette foi profondément ancrée dans leur histoire, dans leur vie. C’est cette même foi qui m’a interpellé lorsque, enfant je retournais en vacances au village natal de mes parents. Je me souviens avoir été marqué par les églises pleines le dimanche, par la prière fervente de ma grand-mère qui m’a appris " Pai Nosso" et "Ave Maria", mais aussi par ce prêtre qui semblait avoir une place centrale dans le village. Il était le porte-voix des sans-voix ; n’hésitant pas à s’élever haut et fort, contre l’exploitation de la pauvreté… Au Portugal Dieu fait partie de la vie. Rares sont les conversations ou les salutations qui ne mentionnent pas Dieu.

Que ce soit chez les anciens ou les plus jeunes. «  Que Deus te guia  ».

JPEG - 33.5 ko

En France, Dieu me semblait beaucoup plus distant. Difficile de se dire chrétien. J’ai dû apprendre à reléguer Dieu à la sphère privée. Puis vient la RENCONTRE avec plusieurs prêtres qui m’ont marqué. Notamment lorsqu’un jour en 6ème, l’abbé José Bourau est venu témoigner de sa vocation, quelques semaines avant son ordination. Pour la première fois j’ai osé exprimer l’importance de Dieu dans ma vie et j’ai ressenti un appel profond à suivre le Christ. Mais l’Eglise me semblait inaccessible… Trop loin de mon milieu de vie, de mon mode de pensée…

Je me sentais "trop pauvre" pour pouvoir prétendre servir Dieu et mes frères en tant que prêtre.

Puis vient la RENCONTRE d’un mouvement d’Eglise : la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne). Ce fut pour moi une révélation. Alors que j’étais en formation, au CFA de l’Ousse des bois à Pau en vue de devenir menuisier-ébéniste, j’entendis raisonner en moi, comme une délivrance :

« Un jeune travailleur vaut plus que tout l’or du monde,
parce qu’il est Fils de Dieu
 ».

JPEG - 28.8 ko

C’est là que j’ai découvert la force de l’Évangile. La proximité du Christ avec les plus démunis. Le christ, l’Évangile, prenaient petit à petit visage.

Le temps de coopération au Tchad, après deux ans de premier cycle de séminaire à Dax, a CONFIRMÉ mon désir de suivre le Christ au plus prêt pour pouvoir le transmettre à mes contemporains. Ces hommes et ces femmes, vivant dans la pauvreté matérielle la plus extrême, portent en eux la richesse la plus sublime qu’il soit : la Foi en Jésus Christ.

Enfin les différents lieux d’insertion paroissiale, m’ont fait découvrir des communautés vivantes, faites d’hommes, de femmes et de jeunes remplis d’espérance. Prêtres et diacre, m’ont transmis leur zèle apostolique et leur amour de l’Église.


Quelles sont vos joies sacerdotale ?

JPEG - 15 ko

Beaucoup de joies ont retenti, dans ma vie de prêtre. Impossible de les énumérer en quelques lignes.

Ce qui CONTINUE d’illuminer mon cœur de prêtre ?

— C’est la Foi solide et engagée des baptisés qui, envers et contre tout, témoignent de l’Evangile qui les fait vivre.

— Ce sont ces jeunes qui, dans le contexte difficile de notre société, découvrent Jésus-Christ et se laissent interpeller par la Bonne nouvelle de l’Evangile. Je suis toujours admiratif de VOIR comment l’Evangile est capable de transformer une vie.

— C’est la fraternité que je peux vivre chaque jour avec mes frères prêtres, avec qui je suis appelé à collaborer au fur et à mesure de mes missions, et avec mes frères prêtres du Prado avec qui j’entretiens ce lien privilégié avec l’Évangile. Avec eux j’apprends chaque jour à suivre Jésus-Christ au plus près.

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— C’est ma collaboration quotidienne avec les laïcs qui avec dévouement, gratuité, amour, donnent de leur temps pour l’Église. Chacun, avec son charisme propre, est porteur d’espérance. Ensemble nous témoignons de cette Église composée de mille et un visage, désireuse de transmettre ce qu’elle à reçu et de faire vivre la communauté qui lui est confiée.


Une devise ?

La devise choisie pour mon ordination diaconale reste toujours d’actualité :

« Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées »

Luc 12, 35

 

Témoignage Sacerdotal : Victor Gomès

 

Cette semaine, c’est au tour de Victor Gomès de nous donner son témoignage : 
- Doyen du doyenné Pau-Périphérie 
- curé de la Paroisse Saint Ambroise en la Vallée Heureuse, Mazéres-Lezons


Quelle est "L’histoire" de VOTRE vocation sacerdotale ?

Plusieurs appels ont retenti en moi, avant d’avoir pu répondre « oui ».

Tout d’abord au sein de ma famille humaine. Né en 1967 à Pau, de parents venant du Portugal. Ils ont emmené avec eux cette foi profondément ancrée dans leur histoire, dans leur vie. C’est cette même foi qui m’a interpellé lorsque, enfant je retournais en vacances au village natal de mes parents. Je me souviens avoir été marqué par les églises pleines le dimanche, par la prière fervente de ma grand-mère qui m’a appris " Pai Nosso" et "Ave Maria", mais aussi par ce prêtre qui semblait avoir une place centrale dans le village. Il était le porte-voix des sans-voix ; n’hésitant pas à s’élever haut et fort, contre l’exploitation de la pauvreté… Au Portugal Dieu fait partie de la vie. Rares sont les conversations ou les salutations qui ne mentionnent pas Dieu.

Que ce soit chez les anciens ou les plus jeunes. «  Que Deus te guia  ».

JPEG - 33.5 ko

En France, Dieu me semblait beaucoup plus distant. Difficile de se dire chrétien. J’ai dû apprendre à reléguer Dieu à la sphère privée. Puis vient la RENCONTRE avec plusieurs prêtres qui m’ont marqué. Notamment lorsqu’un jour en 6ème, l’abbé José Bourau est venu témoigner de sa vocation, quelques semaines avant son ordination. Pour la première fois j’ai osé exprimer l’importance de Dieu dans ma vie et j’ai ressenti un appel profond à suivre le Christ. Mais l’Eglise me semblait inaccessible… Trop loin de mon milieu de vie, de mon mode de pensée…

Je me sentais "trop pauvre" pour pouvoir prétendre servir Dieu et mes frères en tant que prêtre.

Puis vient la RENCONTRE d’un mouvement d’Eglise : la JOC (Jeunesse Ouvrière Chrétienne). Ce fut pour moi une révélation. Alors que j’étais en formation, au CFA de l’Ousse des bois à Pau en vue de devenir menuisier-ébéniste, j’entendis raisonner en moi, comme une délivrance :

« Un jeune travailleur vaut plus que tout l’or du monde,
parce qu’il est Fils de Dieu
 ».

JPEG - 28.8 ko

C’est là que j’ai découvert la force de l’Évangile. La proximité du Christ avec les plus démunis. Le christ, l’Évangile, prenaient petit à petit visage.

Le temps de coopération au Tchad, après deux ans de premier cycle de séminaire à Dax, a CONFIRMÉ mon désir de suivre le Christ au plus prêt pour pouvoir le transmettre à mes contemporains. Ces hommes et ces femmes, vivant dans la pauvreté matérielle la plus extrême, portent en eux la richesse la plus sublime qu’il soit : la Foi en Jésus Christ.

Enfin les différents lieux d’insertion paroissiale, m’ont fait découvrir des communautés vivantes, faites d’hommes, de femmes et de jeunes remplis d’espérance. Prêtres et diacre, m’ont transmis leur zèle apostolique et leur amour de l’Église.


Quelles sont vos joies sacerdotale ?

JPEG - 15 ko

Beaucoup de joies ont retenti, dans ma vie de prêtre. Impossible de les énumérer en quelques lignes.

Ce qui CONTINUE d’illuminer mon cœur de prêtre ?

— C’est la Foi solide et engagée des baptisés qui, envers et contre tout, témoignent de l’Evangile qui les fait vivre.

— Ce sont ces jeunes qui, dans le contexte difficile de notre société, découvrent Jésus-Christ et se laissent interpeller par la Bonne nouvelle de l’Evangile. Je suis toujours admiratif de VOIR comment l’Evangile est capable de transformer une vie.

— C’est la fraternité que je peux vivre chaque jour avec mes frères prêtres, avec qui je suis appelé à collaborer au fur et à mesure de mes missions, et avec mes frères prêtres du Prado avec qui j’entretiens ce lien privilégié avec l’Évangile. Avec eux j’apprends chaque jour à suivre Jésus-Christ au plus près.

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— C’est ma collaboration quotidienne avec les laïcs qui avec dévouement, gratuité, amour, donnent de leur temps pour l’Église. Chacun, avec son charisme propre, est porteur d’espérance. Ensemble nous témoignons de cette Église composée de mille et un visage, désireuse de transmettre ce qu’elle à reçu et de faire vivre la communauté qui lui est confiée.


Une devise ?

La devise choisie pour mon ordination diaconale reste toujours d’actualité :

« Restez en tenue de service et gardez vos lampes allumées »

Luc 12, 35

 
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