Bienheureux Charles de Foucauld (1858 – 1916)
Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron
Rencontre à l'occasion du 100ème anniversaire
de la disparition de Charles de Foucauld
A l’occasion du centenaire de la mort de Charles de Foucauld, les Fraternités Charles de Foucauld proposent des temps de rencontre et de prière.
Nous vous serions très reconnaissants de bien vouloir les faire connaître à vos paroissiens.
Très cordialement : au nom des Fraternités Séculières, des Petites Sœurs de Jésus et de l’Evangile, de la Fraternité sacerdotale :
François Biès-Péré. T. O6 88 76 80 46.
Le mardi 15 mars au Centre Diocésain du Béarn, à Pau de 14 h 30 à 17 h 30 :
Récollection animée par le Père Bortheirie, curé en Creuse.
14 h 30 : Causerie sur la Miséricorde chez C. de Foucauld
Partage. Adoration.
16 h 45 : Messe
Le mardi 15 mars au Centre Diocésain du Béarn, à Pau, à 20 h 30
Causerie du Père Bortheirie : Charles de Foucauld, icône de la Miséricorde.
Le samedi 19 mars à Lourdes, Pèlerinage du Jubilé avec Charles de Foucauld.
14 h. Liturgie du passage de la Porte de la Miséricorde (Porte St Michel) avec les Petites Sœurs de Jésus et de l’Evangile.
15 h. Messe à la chapelle Saint Joseph, animée par les Fraternités séculières.
16 h. Passage à la Grotte.
16 h 30. Chemin de la Croix.
La vie de Charles de Foucauld est marquée par la conversion et le désir d’aller vers les plus lointains. Il a été béatifié en 2005 par Benoît XVI.
Né le 15 septembre 1858 à Strasbourg, Charles de Foucauld se trouve orphelin dès l’âge de 5 ans. Il commence une vie à la fois passionnante et tourmentée. Pendant ses études secondaires, il perd la foi, troquant le goût de l’étude pour celui d’une vie facile et de joyeuses compagnies. Il entre à St Cyr, d’où il réussira à sortir parmi les derniers de sa promotion ! Lié à une compagne, il refuse de rompre avec elle lors de son envoi en Algérie et quitte l’armée. Apprenant que son régiment va partir en opération, il laisse son amie et est réintégré en Algérie ! Nous sommes en 1881.
Mais il sent que cette existence n’est pas pour lui. Il rejoint définitivement la vie civile à 24 ans. Entre 1882 et 1884, il prépare et réalise une expédition osée au Maroc. C’est un succès ! Pourtant la recherche d’une autre Aventure le taraude : « L’Islam a produit en moi un profond bouleversement. La vue de cette foi, de ces hommes vivant dans la continuelle présence de Dieu m’a fait entrevoir quelque chose de plus grand et de plus vrai que les occupations mondaines ».
A la fin d’octobre 86, il rencontre l’abbé Huvelin à Paris, se confesse et communie. C’est alors un nouveau départ.
Après sept années de recherche contemplative (en Terre Sainte, à la Trappe en France puis en Syrie), il quitte la vie monastique et revient à Nazareth chez les Sœurs Clarisses (1897). Il y partage son temps entre le travail manuel, de longues heures d’adoration et de méditation de l’Ecriture. C’est là que se mûrit sa vocation profonde.
Il quitte Nazareth, et après une année de préparation, il est ordonné prêtre le 9 juin 1901 dans leDiocèse de Viviers. Il demande à revenir au Sahara et il part à Beni Abbès. Il y restera deux années avec ce désir : « Je veux habituer tous les habitants à me regarder comme leur frère, le frère universel ».
En août 1905, voulant toujours rejoindre les plus lointains et sur l’invitation de son ami Laperrine, il s’installe à Tamanrasset. Il va y mener une existence tiraillée entre la prière, l’étude, les contacts avec les Touaregs et une relation contestée avec les soldats français présents la région.
Le 1er décembre 1916, fait prisonnier par un groupe de guerriers sénoussites, il est tué par son jeune gardien pris de panique. Nous sommes en pleine guerre mondiale. Le grain est jeté en terre.
Que nous laisse-t-il en héritage ?
C’est tout d’abord sa conversion. En quête de sens, il a vu de nombreux musulmans prier le Dieu Unique. Cela provoque en lui une longue interrogation qui l’amènera à renouer avec la foi de son enfance, une foi qui se centrera de plus en plus sur son « Bien Aimé et Frère et Seigneur Jésus ».
Sa motivation profonde est d’aller vers les plus lointains. C’est cela qui le pousse vers le Sahara. Il n’y va pas dans un souci de vie érémitique, mais pour rencontrer les plus démunis et prendre la dernière place… toujours occupée ! Comme l’écrivait l’abbé Huvelin, « Jésus a tellement pris la dernière place que nul ne saurait la lui ravir ».
En homme de foi et en savant, il entre avec respect dans l’étude de la langue et de la culture de l’autre. Et il préfèrera « crier l’Evangile par toute sa vie » plutôt que de le déclamer sur les toits. Il passe de longues journées à travailler sur les poésies touarègues (6000 vers transcrits et déchiffrés), et laisse un dictionnaire touareg de 4 volumes qui fait encore autorité.
L’Eucharistie reste le centre de sa vie, dans l’adoration et la célébration. Elle le pousse à rencontrer Jésus dans le pauvre et l’autre différent. Il célèbre la messe régulièrement, dès qu’il le peut et se sentira profondément frustré lorsqu’il se trouvera seul sans pouvoir le faire.
Sa postérité spirituelle continue de faire tache d’huile, autour d’une vocation vouée à la « vie de Nazareth ». Partout à travers le monde, des groupes de religieuses, de prêtres et de laïcsvivent de l’esprit de Nazareth. Charles de Foucauld, à travers ombres et lumières, nous a ouverts au sens de la fraternité universelle. Cette dimension de toute vie évangélique est une urgence pour notre temps. Il nous invite à sortir de nos frilosités et de nos enfermement et à poursuivre le chemin tracé.
Mgr Claude Rault
Evêque de Laghouat (Algérie)
Biographie de Charles de Foucauld
Vidéo: Vie du frère Charles de Foucauld
La famille spirituelle Charles de Foucauld dans le diocèse 64 : 8 fraternités
fraternitecharlesdefoucauld64àlaposte.net
Béatification de Charles de Foucauld
Le Père de Foucauld a été béatifié à Rome le 13 novembre 2005. Réactions de soeur Marie-Christine, Petite Soeur de l'Evangile, une congrégation fondée en 1963 par le père Voillaume, dans la lignée spirituelle du Père de Foucauld.
Charles de Foucauld, le frère universel
Charles de Foucauld nous montre un chemin pour vivre l'Evangile aujourd'hui. Depuis plus d'un siècle, beaucoup ont été attirés par cet homme qui savait reconnaître, en toute personne, un frère ou une sœur en humanité. Publié le 26 novembre 2014.
Charles de Foucauld, un frère universel béatifié
Tant d'aspects de la personnalité de Charles de Foucauld nous le rendent proche et accessible. Voici enfin un saint à la portée de tous, même s'il reste... inimitable !
Charles de Foucauld, un modèle de foi
Monseigneur Maurice Bouvier, postulateur de la cause de béatification/canonisation de Charles de Foucauld situe historiquement cette figure remarquable et explique en quoi elle est un modèle.
La Prière d'abandon « Mon Père, je m’abandonne à Toi » de Charles de Foucauld
La Prière « Être en présence de Dieu » de Charles de Foucauld
La Prière de Charles de Foucauld « Pardon mon Dieu et convertissez-moi ! »
La Prière de Charles de Foucauld « Secours-moi mon Dieu en faisant mourir en moi le vieil homme »
La Prière de Charles de Foucauld « Ô mon Dieu, apprenez-moi à prolonger de plus en plus ces heures de prière nocturne et solitaire »
La Prière du Bienheureux Charles de Foucauld « Ô mon Dieu, apprenez-moi à trouver toute ma joie à Vous louer »
La « Prière à notre Ange Gardien » de Charles de Foucauld
La Prière à Saint Martin du Bienheureux Charles de Foucauld « Grand saint Martin »
Le Mystère Glorieux de la « Résurrection de Jésus-Christ » avec Charles de Foucauld
Le Mystère Lumineux du « Baptême de Jésus-Christ dans le Jourdain » avec le Bienheureux Charles de Foucauld
Le Mystère Lumineux de « l'Institution de l’Eucharistie par Jésus-Christ » du Bienheureux Charles de Foucauld
Le Mystère Joyeux de la « Nativité de Jésus-Christ » avec le Bienheureux Charles de Foucauld
La Prière de Charles de Foucauld sur l’Annonciation « Notre Dame, apprends-nous à dire « OUI » comme Toi »
La Prière du Frère Charles de Jésus (de Foucauld) « Mon Dieu, que Vous êtes bon ! »