Carême 2019
La paroisse ND en Béarn-Lescar propose :
Les mardis de Carême
Le pardon des péchés
Confessions
Les mardis soir, après la messe de 18h30
Les Jeudis soir, après la messe de 18h30
Les dimanches pendant l’office de 10h30
et de 17h00 à 18h00.
Le chemin de Croix
à 18h30 les vendredis à la cathédrale

Chaque dimanche durant le Carême, depuis la cathédrale Notre-Dame de Paris, le père Guillaume de Menthière nous invite à faire route avec les disciples d’Emmaüs. Il éclaire les grandes questions spirituelles par l’enseignement du Christ Ressuscité. Ce dimanche 17 mars, il a abordé la résurrection. Improbable ? « Comment le nier ? Nous sommes taraudés par l’intuition que la mort n'est pas un terme définitif » explique le prédicateur, qui s’appuie sur le témoignage des saintes femmes au matin de Pâques.

Le CCFD Terre Solidaire propose :
Le samedi 30 mars, à Pau Mohammed Talbi rencontrera les associations proches des personnes migrantes (Bienvenue 64, le Collectif pour le Respect des Droits des Etrangers, l’Organisation de Gestion des Foyers Amitié à Jurançon).
Le mardi 2 avril, il sera à la Maison des Citoyens du Monde à Billère
Et terminera sa visite à l’Eglise St Pierre de Pau en soirée, autour « d’un couscous débat » avec les aumôneries des étudiants, lycéens, collégiens palois.
Chaque année, le CCFD-Terre Solidaire accueille un partenaire d’un pays du Sud pendant le temps du Carême. Mohammed Talbi, membre actif de l’association ABCDS (Beni Znassen pour la culture, le développement et la solidarité) à Oujda au Maroc, viendra nous informer de son travail auprès des migrants venant du Sud-Saharien. Il sera présent dans le Béarn du 29 mars au 3 avril 2019.
Malgré une politique d’ouverture à l’égard des migrants au Maroc, leur intégration dans le pays reste très précaire. Depuis 2013, une nouvelle orientation de la politique migratoire a vu le jour. Plus de 25.000 étrangers en situation irrégulière, venus d’Afrique et de Syrie ont reçu une carte de séjour après cinq ans de présence sur le territoire (23% de Syriens, 21% de Sénégalais, 11% de Congolais et 9% d’Ivoiriens). Fin 2017, 24.367 demandes ont été déposées mais n’ont pas obtenu de réponse en 2018.
Les conditions de vie restent très difficiles ; le président Hicham Bardea de l’association ABCDS témoigne : « Régularisés, mais pas de travail, ils survivent par la mendicité. Habitat surpeuplé. S’ils ont un travail, ils sont exploités ou moins payés que les Marocains. Ils souffrent d’une grande instabilité psychique. Beaucoup de souffrances chez les femmes. »
L’association vient en aide aux migrants en leur fournissant vêtements, couvertures, nourritures, et dans la rédaction de toutes les formalités administratives à remplir pour obtenir un logement, un travail, un certificat de présence etc.
L’association fait entendre sa voix auprès du gouvernement pour faire évoluer la stratégie migratoire. Elle multiplie les actions de plaidoyer en faveur de l’intégration des migrants dans la société marocaine. Elle organise des rencontres, des « couscous débats » : « j’invite 10 migrants chez moi et 10 amis du quartier « Changer les mentalités, casser la peur : « c’est un travail de longue haleine. »