Avec le Secours Catholique des pays de l'Adour
CRISE SANITAIRE COVID-19 :
le Secours Catholique appelle à de nouvelles formes de fraternité en lien avec les pouvoirs publics Pour affronter la crise sanitaire inédite que traverse notre pays, le Secours Catholique a pris la décision, dans le premier temps de cette crise, de suspendre l’ensemble de ses activités, et ce, par souci de sécurité pour les bénévoles et pour les personnes accueillies dans ses locaux.
Aujourd’hui, l’ensemble des boutiques solidaires de notre délégation (Landes et des Pyrénées Atlantiques) est fermé. Les lieux d’accueil avec des ateliers, des espaces de rencontre sont également fermés. Les points de distribution alimentaire sont fermés ou réduits. Des numéros de téléphone sont affichés sur les portes de nos locaux pour que des personnes dans le besoin sachent où nous contacter. Les accueils de jour sont fermés ou maintenus partiellement ouverts selon les besoins locaux, en lien avec les partenaires agissant sur place, dans le souci d’assurer localement et collectivement une réponse aux personnes les plus vulnérables.
En écoutant les besoins des habitants de nos communes, particulièrement les plus vulnérables, les bénévoles du Secours Catholique ont dégagé deux priorités qui peuvent être plus particulièrement portées par notre association :
● La lutte contre la solitude et les effets du confinement
● L’urgence alimentaire
Pour répondre à l’urgence alimentaire qui frappe les plus vulnérables, le Secours Catholique national a décidé de débloquer une enveloppe de 2,5 millions d’euros. Un appel aux dons national a été lancé ce week-end auprès du grand public. Il cible particulièrement la distribution de Chèques Services. C’est l’une des modalités possibles de réponse aux demandes d’aides alimentaires par les équipes.
Par ailleurs, partout, sur les territoires des Landes et des Pyrénées Atlantiques, les bénévoles cherchent à ouvrir des brèches à la solitude que peut générer le confinement : coups de téléphone entre bénévoles, répartition entre bénévoles des appels à passer aux personnes aidées, dépannage de proximité selon les consignes de sécurité… Nous observons globalement une montée en puissance de l’organisation de la réponse des pouvoirs publics. Dans tous les cas, c’est au sein de cette coordination assurée par les pouvoirs publics, notamment les mairies, que notre action doit continuer de s’inscrire. Aussi, avons-nous invité nos équipes à engager, selon les moyens humains et les forces en présence, des initiatives ajustées aux besoins locaux, en lien avec les municipalités, via la plateforme de mobilisation citoyenne https://covid19.reserve-civique.gouv.fr
Cet outil est la traduction en actes de l’appel de notre Président à « inventer de nouvelles solidarités ».
Nous ne pouvons que nous y associer, dans un souci de service à la population et de solidarité. Mais nous n’oublions pas qu’avant d’être des bénévoles, les acteurs du Secours Catholique sont des citoyens, eux-mêmes quelquefois fragiles. Nous ne cherchons pas à faire se lever des héros, mais à ce qu’une fraternité simple, humble et à la mesure de chacun, se vive, dans le souci particulier des personnes vulnérables que nous accompagnons au fil de l’année. C’est d’ailleurs en ce sens que le Secours Catholique a partagé au gouvernement des propositions concrètes pour venir en aide aux plus fragiles de notre pays.
(cf. ci-jointe, la lettre ouverte de Véronique Fayet au Premier Ministre).
Pour appeler aux dons : dons en ligne sur le site https://www.secours-catholique.org/
Aimer ce n’est pas de grandes déclarations.
Aimer c’est de toutes petites choses, simples, sans aucune justification.
Aimer c’est dire : Veux-tu un café ? Es-tu fatigué ? Je peux faire quelque chose pour toi ? Aimer c’est un coup de téléphone, une douce pensée, une lettre, une petite surprise, une charmante invitation.
Aimer c’est prendre quelques minutes de son temps pour l’autre même si parfois on n’a pas toujours le temps.
Aimer c’est accomplir spontanément des choses pour l’autre et ce sans arrière-pensée... sans raison aucune !
Aimer c’est ne pas juger... ne pas critiquer... ne pas condamner.
Aimer c’est être capable de dire : à ta place je n’aurais pas fait mieux.
Aimer c’est pouvoir aussi dire sans envie : C’est beau ce que tu as réussi.
Aimer c’est accueillir l’autre tel qu’il est, l’écouter avec son coeur, ne pas le brusquer.
Aimer c’est regarder l’autre avec les yeux du coeur et les yeux de l’âme. La parole peut mentir mais le regard lui jamais il ne ment.
Aimer c’est être là non seulement avec son corps mais aussi avec son âme.
Aimer c’est dire « Je t’aime » à un conjoint, à un ami, à un frère, à une soeur. Pourquoi faut-il toujours attendre la mort de quelqu’un pour lui dire à quel point on l’aimait ?
Aimer c’est si doux... si facile.
Aimer ce n’est pas compliqué mais si l’amour ne nous habite pas il nous manque l’essentiel dans la vie.
Lorsque quelqu’un a le privilège d’aimer et d’être aimé, la vie est extraordinaire.
Cette chaleur qui rayonne, cette lumière qui illumine l’âme, le cœur et les yeux s’appelle l’amour.
Edmond Fehr