Le Jour du Seigneur
À l’occasion de la Saint-Patrick, Le Jour du Seigneur se rend en République d’Irlande pour enquêter sur la crise de confiance qui secoue son Église catholique. Aujourd’hui dévastée par les scandales, elle jouissait pourtant, il y a encore vingt ans, d’un poids énorme dans la société irlandaise, contrôlant en bonne partie l’éducation, la santé, les services sociaux… et jusqu’à la Constitution du pays. Mais à partir des années 1990, une vague interrompue de scandales s’est mise à déferler sur l’Église catholique d’Irlande, révélant tour à tour les cas endémiques de maltraitance, abus sexuels, abandons forcés, trafic d’enfants ou encore exploitation par le travail dont se sont rendues coupables ses différentes institutions pendant des décennies. L’onde de choc fut proportionnelle à la ferveur dont faisait autrefois preuve le pays : énorme. L’Église, qui a tardé à réagir, est aujourd’hui minée. Peut-elle retrouver la confiance du peuple irlandais ? Si oui, comment ? Pour répondre à ces questions, Le Jour du Seigneur a rencontré un journaliste, une victime de travail forcé ainsi qu’un prêtre convaincu que l’Église doit changer en profondeur si elle veut survivre dans ce pays.
Célébrée en eurovision en direct de l’église de l’Immaculée-Conception à Oranmore (comté de Galway, Irlande)
À l'occasion de la fête de la Saint-Patrick, la messe est célébrée en direct de l'église de l'Immaculée-Conception à Oranmore (comté de Galway), en Irlande. L’église qui célèbre cette année le 50e anniversaire de sa consécration possède des fonts baptismaux vieux de 222 ans. Ils proviennent de St. Mary's, l'ancienne église paroissiale aujourd'hui bibliothèque municipale. Oranmore est située sur la côte ouest de l'Irlande, sur la Wild Atlantic Way, plus longue route côtière balisée au monde. Les racines de la ville remontent à l’époque de saint Patrick, venu en Irlande d’abord en tant qu’esclave étranger, puis comme missionnaire, appelé par Dieu à servir le peuple irlandais. Bien que la ville n'appartienne plus à la Gaeltacht, la langue irlandaise fait toujours partie intégrante du tissu et de la mémoire folklorique de la communauté. La danse, la musique et le chant irlandais ont ici des racines profondes et l’une des mélodies les plus connues s’appelle « The Bucks of Oranmore ».
Président & prédicateur : Père Diarmuid Hogan, curé de la paroisse