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Publié par Doyenné Pau-Périphérie

Mardi 16 juillet

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu (11, 20-24)

En ce temps-là, Jésus se mit à faire des reproches aux villes où avaient eu lieu la plupart de ses miracles, parce qu’elles ne s’étaient pas converties : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, ces villes, autrefois, se seraient converties, sous le sac et la cendre. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement que vous. Et toi, Capharnaüm, seras-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez toi avaient eu lieu à Sodome, cette ville serait encore là aujourd’hui. Aussi, je vous le déclare : au jour du Jugement, le pays de Sodome sera traité moins sévèrement que toi. »

Les fils de Clovis II,
Peinture de Évariste Vital Luminais (1821-1896),
Peint en 1880,
 
Notre toile peinte par l'artiste français évariste Vital Luminais dépeint une histoire de repentance. Selon une légende née au XIIe siècle, les deux fils de Clovis II se sont rebellés contre leur père après que celui-ci soit parti en croisade. Leur mère leur a fait couper les tendons, de sorte qu'ils ne pouvaient plus marcher (d'où les bandages sur leurs pieds dans notre peinture). Après avoir donné des instructions pour ce châtiment cruel, elle s'est repentie et les a envoyés en aval, immobilisés, sur une péniche vers leur destin. Le salut est proche, car la barge va flotter sur la rivière, et être arrêtée par les moines du monastère que l'on peut voir sur la colline dans le coin supérieur droit. Les moines finiront alors par s'occuper des deux fils. Grâce au repentir de la mère après l'acte horrible qu'elle a commis, les deux garçons auront la vie sauve, loin des griffes du reste de la famille. Si notre peintre préfigure le salut des malfaiteurs sous la forme lointaine d'un monastère bénédictin, dans notre tableau, il se concentre plutôt sur la tristesse de l'acte commis par la mère... dont elle s'est ensuite repentie. La peinture parle de la repentance... qui mène au salut.
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