Jeudi 3 avril
- 9h / Les évêques nomment deux de leurs confrères pour compléter le trio de la présidence
- 10h30 / IA générative catholique
Le père Laurent Stalla-Bourdillon, prêtre et directeur du Service pour les Professionnels de l’Information (SPIP), ainsi qu’Antoine Couret, PDG d’Allonia, une entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle au service des entreprises et des collectivités, ont présenté devant l’Assemblée plénière des évêques, les enjeux et perspectives liés au développement d’une intelligence artificielle générative adaptée aux besoins de l’Église catholique.
À l’avenir, l’Église catholique pourrait-elle envisager de développer une intelligence artificielle générative ? Cette question, au cœur des débats récents parmi les évêques, soulève des enjeux éthiques, spirituels et technologiques majeurs. Une telle IA pourrait-elle être conçue pour transmettre les enseignements de l’Église, répondre aux questions théologiques ou accompagner les croyants dans leur cheminement spirituel ? Si ces perspectives offrent des opportunités inédites, elles imposent également une réflexion approfondie sur les limites et les risques d’une technologie qui ne doit ni supplanter la foi ni altérer la relation entre l’homme et le divin.
La Conférence des évêques de France (CEF) a créé un cinquième observatoire intitulé : « numérique et société ». Dès avril 2019, lors de l’Assemblée plénière, deux demi-journées avaient été consacrées à ce thème, soulignant l’importance d’un dialogue approfondi sur les transformations induites par le numérique dans notre société.