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Publié par Doyenné Pau-Périphérie

 

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A vos agendas !

  • Dimanche 4 septembre - Lons
  • Dimanche 18 septembre : Pèlerinage diocésain à Lourdes
  • Dimanche  2 octobre : Journée paroissiale - Jurançon
  • Dimanche 9 octobre : Journée paroissiale - Mazères

La rentrée paroissiale …  Une rentrée comme une autre ?

Rentrer à l’école en septembre, revenir en entreprise après les vacances, reprendre une activité en association… tout cela demande de s’y remettre…

Et la rentrée paroissiale suit cette psychologie commune : il faut reprendre et quelquefois, c’est lourd ! Cela demande de sortir de soi, de se remettre ‘au boulot’ !

Une rentrée paroissiale, c’est la rentrée des ‘fidèles’, c’est-à-dire des gens qui ont la foi au Christ et qui rejoignent la communauté, la portion d’Eglise concrète pour y participer.

Franchir le pas

Passer de la foi en Christ (sans vie en Eglise) à l’entrée dans la vie communautaire, c’est franchir un pas, un grand pas ! Beaucoup se disent croyants sans y participer ! Soit, chacun a son secret quant à sa vie spirituelle ! Mais être d’Eglise, ça change tout à sa foi : c’est commencer par dire comme Saint Pierre : « Tu es le Christ ! » (Marc 8, 29).  C’est ensuite vouloir être de ce grand Corps du Christ qu’est l’ensemble des baptisés touchés un jour par le Christ, ‘blessés’ par son amour, acceptant d’être éclairés par sa Parole, nourris par son Pain de Vie éternelle : « Car nous avons été tous baptisés dans un seul Esprit pour être un seul corps, Juifs ou Grecs, esclaves ou hommes libres » (1 Co 12, 13). Certes, ce Corps a ses lourdeurs et son péché. Mais le Corps du Christ est le lieu nourricier de la foi et rappelons-nous qu’un chrétien seul est un chrétien en danger !

Pour que le Christ soit connu, aimé et servi

Donc, si on veut que la lumière du Christ continue à briller, à apaiser, à pardonner… il faut l’Eglise ! La Paroisse en est un des lieux. Ce n’est pas le seul ! Il y a les communautés religieuses, les aumôneries d’hôpitaux, d’écoles, de prison et les mouvements.

La paroisse est le lieu territorial où les réalités de la foi en Jésus sont proposées à tous : baptême, mariage, enterrement, messes du dimanche, caté, souci des malades, attention à la pauvreté, etc… C’est très important que vous soyez là présents et actifs dans notre paroisse : « Vous êtes le Corps du Christ et vous êtes ses membres, chacun pour sa part » (1 Co 12, 27). Merci de votre témoignage ! Quelquefois je m’étonne qu’il y ait toujours des chrétiens (et donc une Eglise) dans ce monde tellement sécularisé ! Et j’en rends grâce comme saint Paul aux chrétiens de Corinthe : « Je ne cesse de rendre grâce à Dieu à votre sujet, pour la grâce qu’il vous a donnée dans le Christ Jésus » (1 Co 1, 4).

Merci à chacun de vous d’apporter vos charismes pour que le Christ soit connu, aimé et servi : « A chacun de nous la grâce a été donnée selon la mesure du don du Christ » (Ephésiens 4, 7). Chacun de nous a des dons ! Il ne nous faut pas laisser périr les dons, mais les mettre au service du Corps du Christ !

Bonne rentrée !

P. Jean-Michel Moysan

Te suivre, Seigneur...

 

Te suivre, Seigneur, n'est pas une aventure

commencée à la légère et poursuivie avec désinvolture.

Un jour oui et l'autre non!

Cela, tu n'en veux pas.

Te suivre, Seigneur, c'est prendre du temps,

beaucoup de temps pour te comprendre,

t'approcher et apprendre à t'aimer.

Te suivre, Seigneur, ce n'est pas l'affaire d'un jour

mais c'est l'affaire de tous les jours.

Fidélité, par delà les obstacles et les ténèbres.

Fidélité, par-delà la peur et le doute.

Te suivre, Seigneur,

c'est aussi trouver le temps et la patience,

laisser la fleur sortir de terre,

s'épanouir et se tourner vers le soleil.

Rien, jamais rien, ne pourra se réaliser par la force.

Te suivre, Seigneur, c'est aussi travailler chaque jour,

à la construction de notre vie de chrétiens

en puisant en Toi les forces nécessaires

pour tenir et tenir jusqu'au bout de l'aventure.

Christine Reinbolt

 

Idées simples pour être missionnaire  chaque jour, autour de soi

•    Je partage (sur les réseaux sociaux, sur le tableau du frigo, etc.) une parole de l’Évangile qui m’a marqué et j’explique en quoi elle me touche en choisissant des mots simples et compréhensibles par des personnes qui se sentent loin de Dieu ou de l’Église.

•    J’envoie des cartes de vœux spirituelles avec une parole biblique.

•    Je transforme une action qui me demande un effort, ou une contrariété qui se présente, en l’offrant pour la conversion d’une personne précise ou pour soutenir l’action missionnaire de quelqu’un que je connais.

•    Je confie à Dieu une personne précise dont je souhaiterais vraiment que le Seigneur vienne la visiter et qu’elle puisse le rencontrer.

•    Chez moi, je mets en valeur la croix, la bible, une statue de Marie, pour montrer la place que ça a dans ma vie. Et je peux aussi proposer un bénédicité avant le repas, même avec des invités : « Je te bénis Seigneur, pour la présence de N. dans ma maison. Je te remercie pour leur visite et pour ce repas que nous allons partager. Je te demande de nous bénir et de bénir le partage de ce repas : qu’il nous aide à vivre en ta présence. Amen »

•    Je dépose un Évangile dans une bibliothèque de rue.

•    J’invite une personne avec qui je suis en lien d’amitié à participer à une proposition : « Je suis chargé de t’inviter, pas de te faire venir »

•    Quand j’entre dans un lieu public je dis au Seigneur : « Je suis disponible » pour indiquer que je suis prêt à parler de Lui à toute personne qui m’approchera. »

•    Je demande humblement un service à quelqu’un : « Pourrais-tu me conduire à la messe dimanche matin ? » en pensant que ça peut aussi l’aider à grandir. Je ne suis ni vexé, ni déçu si la personne refuse. « Pourrais-tu m’accompagner à la conférence X sur le pardon ? je n’ai pas envie d’y aller seule ! »

•    Je partage un témoignage de foi reçu, un article dans une revue, une émission vue, avec ceux qui m’entourent. Je le fais en disant ce qui m’a touché, interpellé, sans chercher à convaincre les autres de partager mon ressenti.

•    Proposer à quelqu’un de prier pour lui : « Je vais prier pour toi, si tu veux bien. » et après, selon sa réponse : « On peut même déjà ensemble prier avec la prière que Jésus nous a donnée » et vous commencez un Notre Père.

•    Me laisser aider par quelqu’un aujourd’hui, lui dire merci, lui manifester qu’il compte pour moi et que je suis heureux d’avoir besoin de lui. A travers lui, c’est peut-être Jésus qui vient me rencontrer et me parler aujourd’hui.

•    Prendre quelques minutes pour parler simplement à un voisin ou un commerçant de votre quartier en prenant de ses nouvelles, et lui dire avec délicatesse vers la fin de la conversation : « Vous savez, j’aime bien prier de temps en temps pour les gens du quartier. Alors, la prochaine fois, je prierai bien pour vous ! »

•    Prendre le temps d’appeler au téléphone, de manifester une attention à un proche parmi mes amis ou ma famille à qui un petit geste ferait du bien.

•    Prendre quelques minutes pour s’approcher d’une personne pauvre ou une personne qui aurait besoin de notre présence. Si vous ne savez pas comment l’aborder et quoi lui dire, commencez simplement par lui dire bonjour et lui sourire doucement. Ensuite, laissez-vous conduire.

Et tant de choses à inventer chaque jour,

  •      avec audace,
  •       avec joie
  •       et enthousiasme (du grec : ἐνθουσιασμός  = inspiré par la présence de Dieu)

​​​​​​​Source

 

Livres pour une rentrée proposés par Jean de Barthaloumè

« Vivre avec nos morts » tel le titre de l’ouvrage de Delphine Horvilleur, paru chez Grasset qui paradoxalement se termine par ces mots : « A la vie ! ». L’auteure, une des rares « femme rabbin » exerçant en France, nous fait part de son expérience de l’accompagnement des personnes en deuil. Elle aborde tous les sujets qui concernent la mort à l’aide de la tradition juive qui s’avère plurielle dans ce domaine comme dans d’autres.

Ceux et celles qui lisent l’Evangile en replaçant son écriture dans le contexte culturel de l’époque trouveront matière à jeter des ponts entre les commentaires successifs des rabbins contemporains des premiers chrétiens et le récit de la vie et des paroles de Jésus. Ils comprendront par exemple d’où vient la réflexion de celui qu’on appelait parfois « Rabbi » lorsqu’il affirmait que « pas un iota, pas un trait de l’Ecriture ne disparaîtront de la Loi. »

Ils pourront aussi mesurer l’écart entre l’interprétation juive de la Loi qui permet la coexistence de nombreuses versions de la vérité et celle de Jésus qui s’inscrit dans l’acte suprême de sa mort et de sa résurrection, ouvrant ainsi à la révélation impensable d’un Dieu qui se fait l’un de nous.

Vers la fin de l’ouvrage, l’auteure aborde l’idée de résurrection qui s’apparenterait plutôt à une survivance. Quoiqu’il en soit des différentes théologies, nous pouvons retenir une grande leçon de ce livre : l’humilité et la délicatesse indispensables à tous ceux qui abordent les endeuillés dans l’épreuve de la séparation et du mystère de l’au-delà. Humilité à opposer aussi à la prétention de rendre compte d’une écriture aussi riche que « vivante. »

"Le Très vif", Un autre livre plus court, mais pas plus léger : celui de Jérôme Ternynk, prêtre de la congrégation de St Jean, chez Salvator. L’auteur se met dans la peau de Cléophas, l’un des disciples d’Emmaüs. Il nous fait passer par tous les doutes et toutes les espérances de ce disciple qui attend, tous les soirs de la semaine qui suit la résurrection, la venue inopinée du maître.

Que sera le Royaume annoncé et promis ? Il attend une réponse. Elle ne viendra pas. Simplement l’Esprit se manifestera et l’engagera, lui et ses amis, sur le même chemin que celui qu’ils appelleront désormais le Fils du Père.

Une méditation stimulante et profonde à reprendre à petites doses au temps pascal ou autour du repas eucharistique.

 

Proposition de chants pour une messe de rentrée

  • Chant d'entrée : Levons les yeux
  • Offertoire :  Séraphique François
  • Action de grâce : Regardez l'humilité de Dieu

Chant d'envoi : Réjouis toi, Marie comblée de grâce

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