150 ans du Prado
12 décembre 2010
150 ans du Prado fêtés dans le diocèse
Prière d'actions de grâce du père André Etcheverry
prononcée vendredi 10 décembre 2010,
lors de la Messe de célébration des 150 ans du Prado,
à la primatiale Saint-Jean, à Lyon.
BENI SOIS TU SEIGNEUR. BENI SOIS TU SEIGNEUR.
O Verbe, O Christ. Que tu es beau. Que tu es grand
quand tu rencontres les femmes, les hommes de ton temps.
Je te rends grâce pour ton accueil et ta délicatesse.
Ton regard va au plus profond pour rejoindre le plus précieux de chacune, de chacun.
Tu te fais pauvre et humble, à hauteur des cris, des soifs, des attentes élémentaires.
Tu en fais des seuils de révélation de l’amour du Père.
Et le malentendu n’est plus blocage ; l’échange rude devient passage.
Avec Toi, les mots maladroits deviennent passerelles.
Il est déjà là le bon pain de ta vie en abondance.
O Verbe, O Christ. Que tu es beau. Que tu es grand.
Je te rends grâce pour l’œuvre de ton Esprit chez le Père Chevrier,
au plus profond, au plus discret de l’apôtre de la Guillotière.
Il a puisé en Toi une part de ta liberté apostolique.
Je te rends grâce parce que tu as fait de cet homme craintif, hésitant,
un prêtre audacieux pour annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres,
pour former des apôtres pauvres pour les pauvres.
Je te rends grâce parce que sur son chemin
Tu as mis des femmes, des hommes
qui l’on encouragé à avancer, à se décider dans son projet.
Je te rends grâce parce que dans la contemplation,
la prière, l’étude de l’Evangile, dans la présence de son entourage
Tu n’as cessé de l’instruire, de le reprendre, de le mettre à l’action.
Et cette grâce reçue à Noël, cette conversion, est devenue mission.
Elle est encore du bon pain pour l’Eglise aujourd’hui
et pour nous, famille spirituelle du Prado.
O Verbe, O Christ. Je te rends grâce parce que tu as fait se déployer
aux quatre coins du monde cet élan missionnaire.
Tu l’as déployé à travers la branche éducative,
à travers Monseigneur Ancel et bien d’autres.
Tu vas le déployer encore.
Ainsi, le souhait de partir missionnaire au loin,
ce souhait que le père Chevrier n’a pu réaliser lui-même,
c’est par nous ses héritiers, ses filles, ses fils,
que tu continues à le mettre en œuvre.
Béni sois-tu Seigneur pour ces quelques pages dans l’histoire de l’Eglise.
Béni sois-tu pour les pages qui restent à écrire.
A. ETCHEVERRY
10 décembre 2010
Cathédrale St Jean - LYON